mardi 23 novembre 2010

Un livre salué par Brigitte Bardot


Le livre Etre végétarien de Jacques Nicolas paru aux éditions Equilibre a été salué par Brigitte Bardot.

Un très bon livre qui explique comment protéger la planète en devant végétarien.

Des faits scientifiques, des chiffres concrets, des propos philosophiques étayent cet ouvrage et rapportent tous les bienfaits que l'on peut obtenir avec le régime végétarien. Cet ouvrage donne aussi des réponses à toutes les idées préconçues sur le végétarisme.

Parmi les phrases philosophiques inscrites dans ce livre, j'en ai relevé une.

"Tu dis que tu aimes les fleurs, tu les coupes.
Tu dis que tu aimes les bêtes, tu les manges.
Tu dis que tu aimes les oiseaux, tu les mets en cage.
Quand tu dis que tu m'aimes, j'ai peur."

Jacques Prévert

Et voici ce que dit Brigitte Bardot de ce livre :

« ETRE VEGETARIEN » dénonce avec précision toutes les horreurs que présente la nourriture carnée. Je suis peut-être une des premières à m’être révoltée contre les « mangeurs de viande, de cadavres » comme l’a dit Marguerite Yourcenar « pour ne pas digérer l’agonie ».

Pour soutenir l'action de Brigitte Bardot, consultez le site de sa fondation.

vendredi 19 mars 2010

Voici un livre superbement écrit qui vient apporter de l'eau au moulin du livre présenté précédemment sur le végétarisme.

La prière des minéraux, des végétaux, des animaux est adressée à l'humanité.

C'est très touchant de vérité et cela en dit long sur la souffrance de ces êtres et le comportement de l'homme sur la terre.

Dialogues avec la Mère-Terre est publié aux éditions Ultima de l'auteur Olivier Manitara. Il est en vente sur le site www.boutique-essenienne.com.

Je vous présente un nouveau livre : Etre végétarien de Jacques Nicolas paru aux éditions Equilibre.

Un très bon livre qui explique comment protéger la planète en devant végétarien.

Des faits scientifiques, des chiffres concrets, des propos philosophiques étayent cet ouvrage et rapportent tous les bienfaits que l'on peut obtenir avec le régime végétarien. Cet ouvrage donne aussi des réponses à toutes les idées préconçues sur le végétarisme.

Parmi les phrases philosophiques inscrites dans ce livre, j'en ai relevé une.

"Tu dis que tu aimes les fleurs, tu les coupes.
Tu dis que tu aimes les bêtes, tu les manges.
Tu dis que tu aimes les oiseaux, tu les mets en cage.
Quand tu dis que tu m'aimes, j'ai peur."

Jacques Prévert


vendredi 11 décembre 2009

Le Ginkgo Biloba, l’arbre aux mille écus




Le Ginkgo Biloba est un arbre sacré d’Orient, un symbole de l'unité des opposés, d’invariabilité, jouissant d'une puissance miraculeuse, porteur d'espoir et d'un passé incommensurable, un symbole d'amour.
En raison de toutes ses propriétés, il est associé à la longévité.
Des artistes ont été depuis longtemps inspirés par le charme esthétique du Ginkgo et de ses feuilles, par exemple Goethe lui a consacré une poésie :
La feuille de cet arbre
Qu'à mon jardin confia l 'Orient
Laisse entrevoir son sens secret
Au sage qui sait s'en saisir.
Serait-ce là un être unique
Qui de lui-même s’est déchiré ?
Ou bien deux qui se sont choisis
Et qui ne veulent être qu’un ?
Répondant à cette question
J’ai percé le sens de l’énigme
Ne sens-tu pas d’après mon chant
Que je suis un et pourtant deux ?
Poème de Goethe
Depuis l'antiquité, cet arbre a été planté en Chine et au Japon dans les jardins des temples, également près des pagodes et des châteaux, en raison de la vénération qu'on lui portait, de la protection qu'il apportait contre le feu, de ses graines et de sa beauté.
Les vieux Ginkgos sont adorés comme un dieu au Japon.
Pour indiquer le caractère sacré de l'arbre un shimenawa (corde en paille de riz) est attaché autour de l'énorme tronc de l'arbre. Ceci est censé également éloigner les esprits mauvais.
La signification de son nom est la suivante :
Ginkgo :
Origine : Ginkyo, transcription en caractères latins d’un idéogramme chinois signifiant «abricot d’argent» - Yin-hsing : le Gin est la transcription japonaise du caractère chinois yin et Kyo, celle du caractère hing.
Biloba :
En 1771 Linné adjoignit biloba au nom Ginkgo, pour préciser que l’une des principales caractéristiques des feuilles était leur forme bilobée (ayant deux lobes), d’où Ginkgo biloba L.
Il est appelé également l’arbre aux mille écus en allusion à la pluie d’or des feuilles tombant en automne.
L’arbre et ses caractéristiques
Le Ginkgo peut atteindre 30 à 40 mètres de haut pour une taille d’environ 4 m. Quand il dispose d’un espace suffisant, près des temples asiatiques par exemple, il peut atteindre 50 m de haut pour une taille de plus de 10 m ! Le Ginkgo pousse en colonne aux branches peu nombreuses. Les jeunes arbres sont pyramidaux et élancés puis ils développent des branches régulières, transversales, ascendantes et asymétriques. Les sujets plus vieux ont une forme ovale ou droite et forment des branches parfois irrégulières – branches souvent gigantesques et troncs énormes. Quand l’arbre atteint environ 100 ans, sa ramure commence à s’ouvrir.
Le diamètre des arbres plus âgés peut devenir considérable en raison d’une croissance secondaire. L'arbre va produire des troncs secondaires verticaux (chichi basique).
Le Ginkgo produit également des excroissances (chichi = mamelles, racines aériennes) le long du tronc et des branches. Ces chichis peuvent rejoindre le sol, former des racines et donner naissance à de nouveaux troncs et de nouvelles branches. Cette caractéristique n’existe que chez le Ginkgo. Les chichi (en chinois: zhong ru) semblent être provoqués par des traumatismes, par la pression de l’environnement ou grâce aux propriétés individuelles d’un sujet particulier. On les voit sur de vieux arbres, mais également sur de plus jeunes sujets. On pense que le chichi, ajouté à la résistance aux maladies qui caractérise le Ginkgo, son adaptabilité et les différentes propriétés de l'arbre ont contribué à la longue histoire de la survie du Ginkgo.

L'écorce est brun clair à gris brunâtre. Les arbres les plus vieux ont une écorce plus sombre et profondément craquelée, présentant une texture semblable au liège.
La particularité du Ginkgo
Le Ginkgo est dioïque, les deux sexes ne coexistent pas sur le même arbre. Il est difficile de distinguer les chromosomes sexuels, de sorte que le sexe de l'arbre n'est pas facilement déterminé. Le pollen et les ovules se développent sur les branches courtes, très rarement sur la feuille. Après un été chaud ou s’il s’est développé dans un endroit chaud et ensoleillé l’arbre produit de façon régulière des ovules. L'arbre femelle produit une abondance d'ovules groupés par paires sur des tiges, chacun contenant une cellule œuf, très verte au début mais se transformant en jaune-verdâtre virant vers l'orange et le brun.
Ils ressemblent aux cerises. Il faut environ 20-35 ans avant qu'ils n’apparaissent pour la première fois au printemps. Les cônes polliniques contenant les spermatozoïdes de l'arbre mâle se développent également sur de courtes pousses au printemps (également après environ 20-35 ans) et la pollinisation a lieu habituellement par l'intermédiaire du vent. Quand les ovules sont fertilisés ils se développent en graines jaunâtres, d’environ 2.5 cm de long, se composant d'une grande "noix" (de la taille d'une amande) recouverte d’une couche externe charnue. La fertilisation réelle de la graine par le sperme libre se produit sur l'arbre.
La graine a un éclat argenté (abricot d’argent). En tombant sur le sol et en se désagrégeant, le tégument à maturité a une odeur 'désagréable'(comme celle du beurre rance) en raison de la présence de l'acide (butanoïque) butyrique, un sous-produit commun à beaucoup de plantes et d’animaux et peut être très sale, rendant les arbres femelles malheureusement moins populaires pour la plantation dans les zones piétonnières. Cette période ne dure pas longtemps cependant et beaucoup d’ennuis peuvent être évités en éliminant régulièrement les graines tombées etc... En Corée, Japon et Chine les arbres femelles sont préférés parce que l’on y apprécie les noix! Pendant longtemps elles ont été utilisées en médecine chinoise pour l'asthme, la toux avec le flegme épais, la bronchite, comme aide à la digestion et contre l'incontinence urinaire etc.
La médecine par les feuilles
L'utilisation des feuilles en médecine est mentionnée pour la première fois dans le recueil chinois Shen Nung Pen Tsao Ching comme aide pour la circulation du sang et pour les poumons. Dian Nan Ben Cao (1436) mentionne l'utilisation des feuilles pour la peau, les blessures et les taches de rousseur. Elles sont également utilisées comme emplâtre.
L'utilisation interne est mentionnée pour la première fois dans le Ben Cao Pin Hui Jing Yao (1505 ) par Liu Wen-Tai comme traitement contre la diarrhée.
En 1932 le Japonais Furukawa a isolé pour la première fois les ginkgolides, qui ont été étudiés plus en détails pour leur structure chimique par Nakanishi en 1966. Vers la fin des années 50 la médecine occidentale a commencé à étudier ses utilisations médicinales.
Les feuilles sont utilisées par les Chinois et les Japonais comme plante médicinale bien que les graines aient été utilisées plus couramment. Les feuilles sont encore utilisées dans la médecine chinoise, connue sous le nom de bai-guo-ye, pour traiter par exemple des problèmes respiratoires comme l'asthme, la bronchite et pour soigner les troubles de l'audition, la toux, la tuberculose, la circulation sanguine, la mémoire, la gonorrhée, les douleurs d'estomac, les maladies de peau, la leucorrhée, l’angine de poitrine, la dysenterie, l’hypertension et l’anxiété.
La feuille réduite en poudre est inhalée pour l'asthme, les oreilles, le nez et les affections de gorge comme la bronchite et la rhinite chronique. La feuille est également utilisée comme emplâtre.
L’utilisation des graines
Au 11ème siècle une poésie écrite par Onhang Xiu en Chine dit que "les noix sont comme des perles données à un invité très cher ". Les graines sont encore données (peinte en rouge : ‘Hsi-Huo’), rôties et sont dégustées aux mariages et à d'autres fêtes comme friandises, utilisées comme aide à la digestion et pour leur capacité à supprimer les effets du vin et aussi en cas de convalescence. Elles sont également utilisées comme tonique yangqui augmente l'énergie sexuelle. Les noix contiennent entre autres de l’acideginkgolique et du ginnol (qui inhibent certaines bactéries et infections dues à des moisissures. Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise et au Japon, on considère depuis longtemps les graines de Ginkgo comme un astringent utile pour le cœur, les poumons, l'asthme, la bronchite, la toux, pour réguler la fréquence urinaire (vessie/rein), la diarrhée, la gonorrhée, les maladies de peau, la digestion, la fièvre, et d'autres maux encore. On dit que les graines cuites stabilisent la production du sperme, les graines crues pourraient avoir une action anticancéreuse et antivirale.
Les noix rôties ont été également offertes à l'empereur afin de l'honorer.

Le goût est doux, synthèse entre celui des pommes de terre et celui des châtaignes cuites au four. Au Japon les noix sont servies mélangées avec une crème d’œufs appelée chawanmushi. Les noix fraîches (également celles en boîtes) sont disponibles au Japon et en Chine et sont vendues sur les marchés, en particulier en Orient où elles sont connues sous les noms Pa-Kewo , Pakgor ou ginnan etc. ("les amandes d’argent" ou "les noix blanches") qui sont comestibles une fois cuites à l'eau ou au four, ou rôties. Elles contiennent seulement 3% de graisse, sont riches en niacine et sont une bonne source d'amidon et de protéines. Elles sont importées dans certains pays occidentaux et vendues entre autres dans les épiceries chinoises et les supermarchés.

Le Ginkgo d’Hiroshima
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 6 août 1945, une bombe atomique a été lâchée sur Hiroshima par les Américains. Les plantes et les arbres dans la zone autour de l'épicentre ont été examinés en septembre 1945. Le Ginkgo situé près d'un temple à environ 1 kilomètre de l’épicentre semble avoir été un arbre à bourgeonner après l’explosion, sans aucune déformation majeure (le temple lui-même a été détruit). Après la guerre le site du temple- dans Housenbou étant plus petit on a pensé à transplanter ou à abattre le Ginkgo pour reconstruire le temple. On a finalement décidé de le laisser là et de l’intégrer dans la reconstruction du temple, de sorte que le bâtiment principal a maintenant les escaliers de l’entrée divisés en une partie gauche et une partie droite, protégeant le Ginkgo à l'intérieur d’une forme en U. "No more Hiroshima" et les prières pour la paix des visiteurs y ont été gravées.

vendredi 21 août 2009

LE MYSTERE DES PLANTES MAGIQUES


LE MYSTERE DES PLANTES MAGIQUES

Qu’elles soient réputées fées bienfaisantes ou sombres sorcières, les plantes magiques accompagnent les humains depuis la nuit des temps. Traversant l’époque préhistorique jusqu’à nos jours, elles sont toujours parmi nous, chargées d’inconnu et de mystères.

En sorcellerie, la magie blanche est un art qui invoque les bons anges, la magie noire invoque les démons dans le but de faire des choses surprenantes : merveilleuses pour la magie blanche, détestables pour la magie noire. Nous nous intéresserons plutôt au rôle des plantes dans une magie bienveillante.

Origine de la magie des plantes

Au début de la civilisation, la Genèse dit que Misraïm, parent de Nemrod, crée les peuples magiciens ou que Cham, fis de Noé, est à l’origine des magiciens d’Orient. Parmi les premières attestations décrites des pratiques magiques, figurent des tablettes sumériennes et des papyrus égyptiens. Les magiciens égyptiens étaient aussi des prêtres, des médecins et des astronomes. Magie et religion étaient étroitement liées.

Le philosophe néoplatonicien Jamblique a écrit que l’Egypte était la terre bénie des mystères et des révélations. Mais au cours des siècles, les traditions païennes ont été transposées par la religion et les premiers chrétiens avec Constantin désirent distinguer la bonne magie de la mauvaise. Paracelse, médecin et alchimiste suisse au XVème siècle, disait que le saint agit directement de Dieu tandis que le mage passe par l’intermédiaire de la nature.

Le moine Albert le Grand au XIIIème siècle explique que toute science est bonne en soi mais peut être mauvaise suivant l’utilisation qu’on en fait.

Pour l’utilisation des plantes dans la magie, ce qui les différencie de celles utilisées sous forme médicinale, c’est que le résultat découle d’un rituel qui fait appel à des forces invisibles grâce à des prières ou des incantations. Il ne s’agit pas là de guérison précise comme il est question principalement pour la plante mais de s’attirer des bienfaits ou des protections.

Ce sont généralement des plantes médicinales mais utilisées de façon magique comme c’était le cas à l’origine de l’Egypte où les prêtres magiciens étaient souvent des médecins. Pour cette médecine née dans les temples, les guérisons étaient considérées comme des miracles dus à la bienveillance des dieux. Les maladies provenaient d’une malédiction provoquée par les fautes du patient.

Pour l’homme primitif, tout était animé dans la nature par des êtres, soit bienveillants, soit malveillants, qu’ils appelaient des dieux ou des démons. Les herbes avaient un pouvoir par leurs vertus qu’on invoquait lors des prières et des rites.

Les notions de bien, de lumière et les forces bénéfiques ont toujours été liées aux dieux contrairement au mal, à l’ombre, aux forces maléfiques et souterraines qui étaient du domaine des démons. Les plantes ont été exploitées en magie dans ces deux domaines selon le but recherché. A la préhistoire, la persistance des feuillages était signe d’immortalité pour l’homme et plus tard, le nombre de feuilles ou de fleurs d’une plante évoquait le symbolisme des nombres sacrés. Par exemple, les feuilles trilobées du fraisier correspondent à la trinité et la quintefeuille symbolise les 5 éléments ou les 5 sens.

Les plantes sont régies tout comme les minéraux par des planètes, dominées par des déités, que l’on interprète par leurs couleurs, leurs formes et leurs parfums.

Aristote et les alchimistes ont esquissé la théorie des signatures en rapport avec les parties du corps humain, complétée par Paracelse, actualisée par Rudolf Steiner.

Croyances ancestrales

Selon les croyances ancestrales, les plantes peuvent être à la fois bienfaisantes ou malfaisantes selon leur usage. Souvent leurs racines apparaissent maléfiques car elles côtoient le monde sombre et souterrain qui appartient au royaume des démons et des morts. Elles symbolisent les pulsions et les vices de l’homme.

Les croyances demeurent aujourd’hui vivantes concernant la corrélation entre les plantes, qu’elles soient médicinales ou magiques, et les planètes.

D’ailleurs, depuis l’origine, la cueillette des plantes s’effectue en relation avec la position des astres, notamment la lune et le soleil, planètes qui influencent les signes du zodiaque.

Les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre sont agissants dans ce processus.

Par exemple, le soleil, astre de feu, préside au signe du lion et est censé donner force et énergie vitale. Il régit les artères et le cœur et son point cardinal est le sud.

Il a été dit que les planètes agissent sur les plantes. Par exemple, le lilas ou la rose sont vénusiens, l’angélique et la pivoine appartiennent au soleil. Les plantes appartenant à la lune sont plus humides tels l’iris, le cresson, la mandragore.

La cueillette d’autrefois

En ce qui concerne la cueillette, les plantes dites solaires sont ramassées au solstice d’été et considérées comme positives. Elles ont capté les énergies de la lumière et portent en elles l’électromagnétisme parfait : le feu, l’air, l’eau.

Au solstice d’été, les fameuses « herbes de la Saint Jean » sont cueillies dès l’origine des fêtes païennes le 21 juin, date reportée au 24 juin par l’Eglise.

On leur prête de grands pouvoirs de force et guérison. Autrefois, elles devaient être cueillies avant le lever du soleil afin de conserver la précieuse rosée déposée sur leurs feuilles et leurs fleurs. Cette rosée ajoutait à la puissance de ces plantes solaires qui constituait une sorte d’eau de longue vie. Ces plantes avaient la réputation de chasser les démons et de faire perdre aux plantes vénéneuses leur pouvoir maléfique.


Par exemple, la chicorée devait être déterrée avec une pièce d’or, symbolisant le disque du soleil. Le gui était récolté la « Nuit Mère », le sixième jour de la lune qui suit le solstice d’hiver, avec une faucille repeinte en or car ce métal n’altère pas les vertus de la plante. Habillés de tuniques de lin blanc, les druides dans un linge le gui coupé sur le chêne. La plante ne devait pas toucher le sol sous peine de perdre son pouvoir.

Certaines plantes comme la digitale ou la verveine étaient cueillies de la main gauche ou bien à reculons afin de ne pas dérouter les démons et empêcher le mauvais sort.

Le plus souvent, la veille de la cueillette, il fallait délimiter la plante par un cercle tracé tout autour pour éviter que ne s’échappe l’esprit du végétal car les végétaux ont une âme.

En cueillant la plante, il fallait lui expliquer à quel usage elle était destinée et nommer ses vertus. Souvent, une offrande était déposée au pied de la plante que l’on venait de cueillir, gâteau, grain de céréales, pièce de monnaie, afin de remercier son esprit.

On choisissait les influences favorables selon le jour ou le signe zodiacal et il était bon au moment choisi de faire brûler des plantes correspondant au signe zodiacal du demandeur, afin que leur parfum s’ajoute aux influences voulues et que les plantes magiques au maximum de leur efficacité bénéficiaient à ce moment là de l’entière protection des planètes correspondantes.

Les plantes et les dieux

De nombreuses plantes ou bien des arbres sont liées depuis l’origine aux Dieux.

L’aloès chez les égyptiens était symbole du renouveau de la vie lors des cérémonies funéraires. Le persea, plante toujours verte, était voué à Isis, symbole de l’adieu ou de l’espoir. Le buis fut consacré à Platon car il symbolise la vie qui continue sous terre et il reste toujours vert en hiver. L’iris, voué à Horus était l’emblème de la guérison.

Le gui, plante venue du ciel, était selon les druides un signe d’immortalité.

Le blé fut dédié en Egypte à Osiris, dieu de la résurrection, puis à Déméter, déesse de la fécondité. Le lin, censé éloigner le mal, a toujours servi à confectionner les habits des prêtres.

L’olivier, plante d’Isis, symbolise dans l’huile d’olive la force et la lumière.

Le pouvoir des plantes

Pour vous livrer quelques exemples du pouvoir des plantes, l’angélique, plante solaire de l’archange Raphaël, portée en collier, avait pour nos ancêtres le pouvoir de chasser les démons.

Dans la famille des chardons, la grande carline et la cardère sylvestre étaient clouées sur les portes des maisons pour repousser les esprits malveillants de leurs épines.

De même, le houx, toujours vert et robuste, était censé chasser les mauvais esprits.

Le gui, plante sacrée des druides, était suspendu aux portes des maisons pour éloigner les forces sombres ou utilisé sous forme d’eau lustrale afin de lutter contre les maléfices.

Les cendres de gui brûlé le jour de la Saint Sylvestre étaient mises dans des petits sachets et portés autour du cou en guide d’amulette.

Les chênes ont toujours été considérés comme protecteurs.

Dans la partie médicinale, des couronnes de fleurs ou de plantes étaient tressées : la rose odorante contre la pesanteur de la tête, le romarin pour la mémoire et les facultés intellectuelles, le gui contre la jaunisse. Par ailleurs le romarin était préconisé pour empêcher les cauchemars et éloigner les démons.

Le thym, brodé sur les écharpes des chevaliers lors des tournois, avait la prétention d’inspirer le courage. La bourrache était censée procurer courage et audace.

Le trèfle à 4 ou 5 feuilles a toujours eu la réputation de porter chance.

La fougère devait provoquer la renommée et la gloire : il était préconisé de la faire brûler avec de l’encens et du gui, ainsi les opportunités devaient se présenter pour améliorer l’existence.

Les feuilles de bouleau chauffées dans un four et placées dans le berceau d’un enfant étaient utilisées pour lui donner de la force.

Le parfum du safran avait la réputation de procurer un sommeil réparateur et d’agréables songes. Le sens olfactif a toujours été considéré important en magie et dans toute religion.

En Egypte, les dieux étaient honorés avec des senteurs.

Dans les anciens temps, la fumigation était aussi très pratiquée pour chasser les puissances maléfiques. L’odeur de la menthe était réputée pour éveiller l’esprit, celle de l’origan et de la marjolaine pour tonifier le cerveau et apporter la joie.

La disparition des magiciennes

Depuis le commencement des temps, les hommes ont su que la nature portait en elle les secrets de la vie et de la mort, de la guérison ou de l’empoisonnement. Les herbes ont ainsi constitué une base thérapeutique voilée de mystère. On connaissait déjà beaucoup d’espèces végétales dans l’Antiquité, notamment les plantes médicinales, à qui on attribuait des pouvoirs divins et des qualités magiques. Souvent plantes sacrées, elles étaient indispensables aux rites magiques et religieux associés aux différentes étapes de la vie. Elles purifiaient à la naissance, protégeaient lors du mariage, éloignaient et guidaient les morts dans l’au-delà. Souvent élaborés par des femmes, ces « remèdes à tous les maux » avaient le pouvoir de guérir ou d’envoûter. Les magiciennes de nos campagnes étaient alors qualifiées de sorcières. La divinité féminine de ces cueilleuses de plantes était la Déesse-Mère de l’agriculture, Déméter, célébrée par un culte grec dans les mystères d’Eleusis. Des milliers de ces femmes guérisseuses et magiciennes ont été exterminées sur les bûchers de l’ignorance et de la bêtise, emportant avec elles les secrets des plantes magiques.

Incantation trouvée sur le papyrus Ebers (1440 av. J.C.) à propos d’un remède à base de roseau :

« Que ce soit un dieu qui a agi, que ce soit un démon, qu’il soit conjuré, que le dieu délie ce qu’il a fait dans le mien intérieur du corps »

Hildegarde Bingen dans son Livre des subtilités préconise de dire au hêtre :

« Je coupe ta verdeur parce que tu purifies toutes les humeurs qui entraînent l’homme sur des chemins d’erreur et d’injustice, par le Verbe vivant qui a fait l’homme sans le regretter ».

Elle prie à la mandragore : « Mon Dieu, toi qui de l’argile a créé l’homme, considère que je place près de moi la même terre qui n’a pas encore péché, afin que ma chair criminelle obtienne cette paix qu’elle possédait tout d’abord. »

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mercredi 19 août 2009

DIAPORAMA POUR TROUVER VOTRE LIVRE

Je vous propose un diaporama pour découvrir les livres des éditions Equilibre.

Je vous souhaite de trouver votre bonheur parmi ces titres de santé naturelle...